Finies les conneries. J’ai
retiré la loi travail de mon emploi du temps. Artiste du 7 au 30 juin,
c’est ainsi que je me la pète. J’aurais dû faire enseignant tiens, pour avoir du temps, si seulement l’aventure d’une vie consistant à traverser la salle de classe, de mon bureau à l’estrade, m’avait tenté. Tu te rends compte ? Toute la vie dans le même univers… Ta conquête ? Dix mètres à peine, du granito vers les planches de l'estrade… Affreux… J’aurais fini jeuniste pervers m’intéressant à mes petites élèves… pédogogue, quoi…
c’est ainsi que je me la pète. J’aurais dû faire enseignant tiens, pour avoir du temps, si seulement l’aventure d’une vie consistant à traverser la salle de classe, de mon bureau à l’estrade, m’avait tenté. Tu te rends compte ? Toute la vie dans le même univers… Ta conquête ? Dix mètres à peine, du granito vers les planches de l'estrade… Affreux… J’aurais fini jeuniste pervers m’intéressant à mes petites élèves… pédogogue, quoi…
Tandis que là, ce sont les
mémés qui sont amoureuses de moi, on ne risque rien, et puis c’est varié :
maladies, handicaps, infirmités, dégénérescences, psys, mort plus ou moins
subite, un régal. Ils veulent presque tous vivre et en bon état. Des enthousiastes de la pathologie. Tandis qu’enseigner
à des merdeux impolis et désabusés tous persuadés
d’être plus savants que toi, non merci. Avec mon caractère, c’était la prison
assurée… Te les aurais étiquetés à la Ménard, menés à la Philippot – fini de
gambader sur les macchabées poilus en rigolant connement ! – et corrigés à
la mode ‘’adjudant-chef’’ du camp des garrigues millésime 1977, jouissant de casser
du post soixante-huitard à sa maman… En prison, je serais. Si.
Bon, sinon, revenons à nos
poissons, car face à la déchéance humaine, il faut s'évader. Au fait, les toros tout le monde s’en fout, je vous le confirme,
notre bel animal, ce bovin, snif, mais les poissons, alors, là, que d’interjections
enthousiastes ai-je entendues… Ooooh… Aaaaah… Mais qu’est-ce… ? Qu’ouie-je… ?
Me fourvoie-je… ? Frétillais-je soudain… ? On dirait… ? Sont-ce ces fameux poissonnets qui desquament gentiment les eczémateux ? Ouh choueette…
japonisant… ! Serait-ce la croûte d'une planète... Et là, une irruption volcanique ? Ou un magma peut-être...? Mais... c'est vraiment de la photo ? Les gens m’encourageaient.... En plus, c’était vachement
moins casse-gueule que le reportage de guerre en Irak.
Donc moi, pas bégueule, j’ai
exploité le filet pardi, enfin le filon, d’autant que je me régalais de créer mes
carpes Koi illuminant soudain mon antre sordide de la magnificence de leurs
couleurs et voilà-t-y pas qu’un
distingué galeriste ouvre les vannes de ce filet
créatif souhaitant que je fraye avec lui ?
Banco, lui susurrais-je, car
il était grand temps, à mon âge, de se la péter. Il est tout riquiqui mon ego
finalement quand je vois des petits jeunes qui photographient depuis un an et auto-exposent
leurs ‘’œuvres’’ contemporaines. (des Polaroïds c’est plus chic, ou des trucs flous, ou des trucs morbides à chier…). J’ai fait
tirer trois formats de 1m x 1m et des 30 x 30cm pour ne pas traumatiser vos
porte-monnaie de radins. C’est bientôt Noël, pensez-y…enfin dans six mois.
Bon bref, c’est à Uzès, du 7
au 30 Juin à la galerie ‘’L’Atelier des Artistes’’ place aux Herbes où Chantal
Porras exposera aussi ses sculptures
et dès que je sais quand est-ce qu’on boit
un coup, je vous en avertis recta, histoire que vous puissiez venir un autre
jour, évitant ainsi de donner l’impression de vous déplacer à la gloire de mon
art ce qui serait préjudiciable à votre ego
susceptible toujours en compétition.
C’est juré.
Allez, faites l'effort minimum, cliquez là : Koi l'expo
Vous pouvez même me Facebooker maintenant...
Instagram pas encore mais peut-être un jour...
C’est juré.
Allez, faites l'effort minimum, cliquez là : Koi l'expo
Vous pouvez même me Facebooker maintenant...
Instagram pas encore mais peut-être un jour...